Introduction
Le SINIBEKEVITRA - par son accord signé avec la Chambre de Commerce et de l’Industrie d’Antananarivo – s’engage à publier une note de « Conjoncture Trimestrielle » pour Madagascar. La présente note constitue la première d’une série de publications régulières. Outres la prise en compte des publications de la Banque Centrale de Madagascar et de l’évolution des performances des Institutions Publiques en matière économique et financières, nos publications se focaliseront plus particulièrement sur les résultats de notre Analyse Economique qui explique les Comportements Humains qui s’inscrivent dans le cadre des Fluctuations Conjoncturelles aussi bien Nationale qu’Internationale.

Hugues Rajaonson
Economiste & Politiste
Il est par exemple nécessaires de souligner la constance des Comportements des différentes Catégories de Ménage Malagasy – prise comme Unité de Consommation - qui préfèrent les Produits Importés d’Europe [y compris les friperies] pour les Ménages moyens et/ou aisés et ceux importés de Chine [effets vestimentaires neufs, appareils ménagers, etc.] pour les Ménages ayant un revenu proche de la moyenne [3 à 5 US$ par jour] et pour ceux qui sont Pauvres [inférieur ou égal à 2 US$ par jour].
Pour mieux expliquer les phénomènes, nous allons brièvement répondre aux questions suivantes : « Qu’est-ce que le Revenu ? Quels indicateurs fiables pour le Revenu ? De Quelles Informations dispose-t-on pour voir son évolution ? ». Par définition, le « Revenu » est la part de la Production qui revient à l’Agent Economique [Individu, Chef de Ménage, etc.] comme Rémunération de son Travail ».
Nous éviterons en revanche de nous référer aux Indicateurs Fiscaux ici l’Impôt sur le Revenu car l’Economie Malagasy est majoritairement informelle. Selon nos estimations [Evolution décennale de la « Pauvreté Monétaire », RAJAONSON, H. F., novembre 2024] les Activités Informelles et Souterraines sont à l’origine du niveau excessivement bas de notre PIB officiel. A cela s’ajoute le niveau de Corruption induit par les Rentes Politiques et Rentes de Position au niveau des Institutions Publiques qui ne permettent pas d’avoir des Chiffres véritablement Fiables en Matière de Recettes et de Dépenses Institutionnelles.
Notre choix s’est donc porté sur les dimensions démographiques. Nous avons observé que dans le Secteur Informel et/ou Souterrain l’évolution de l’effectif des ménages influent sur l’Offre de Travail de leurs Chefs et souvent sur la Capacité Productive de ceux-ci.
En effet, pour accroître le pouvoir explicatif de son évolution, il faut tenir compte du contexte dans lequel les différentes catégories de Ménages utilisent leur Revenu. Même si le renouvellement de la Population Active peut constituer une Contrainte de Qualité de la Continuité de nos Estimations, nous avons gardé les Indicateurs obtenus lors de nos Enquêtes car les Comportements de Consommations sont restés les mêmes depuis les années soixante malgré l’apparition de Nouvelles Demandes comme les Appareils Electroniques et/ou Numériques, par exemple. Les Paniers de la Ménagère ont peu varié depuis plus de 50 ans.
Tout d’abord la Conjoncture Internationale a été marquée par un Environnement Economique plein d’Incertitude à cause des déclarations des taxations Douanières Américaines. Les Exportations Malagasy vers les Usa seront taxés à 15%. Ce renchérissement des produits va entraîner un ralentissement des importations américaines de produits en provenance de Madagascar notamment Agricoles [Vanille], Textiles [zones franches] et Minier [produits artisanaux]. On prévoit à très court terme – troisième trimestre 2025 - une augmentation du Taux de change du US$ par rapport à l’Ariary Malagasy, puisque les besoins de Dollar vont rester constant durant cette période.

Dans ces conditions les Prix Produits importés libellés en US$ verront leur prix augmenter [en Ariary] ce qui va avoir des conséquences sur les Chiffres d’Affaires des Entreprises puisque le Pouvoir d’Achat des Catégories des Unités de Consommations sont constants durant la même période. Cela va influer sur les Comportements des Agents en matière de Consommation, d’Epargne, de Production et d’Investissement durant le premier trimestre 2026.
Durant le troisième trimestre de cette année 2025, les Ménages se plaignent du manque d’Emploi dans les Centres Urbains et les Cultivateurs se plaignent du manque de Main-d’œuvrepour respecter les Calendriers Culturaux Rizicoles.
Le paramètre explicatif de ce Changement est le Facteur de Migration dont l’indicateur principal est le niveau élevé de l’Exode Rurale. Voici quelques indicateurs de notre échantillon 4 Régions Agricoles et 3 Grandes Villes de Migration choisis par les Migrants :
Migration Saisonnière [juillet – août - septembre]
- 2024, huit (08) jeunes sur dix (10) la faisait pour des Travaux Agricoles et Extra-agricoles ;
- 2025, dix (10) jeunes sur dix (10) le fait pour travaux agricoles et extra-agricoles.
Migration Définitive [juillet – août - septembre]
- 2024, quatre (04) sur les 08 de la migration saisonnières sont restés en ville,
- 2025, huit (08) des 10 de la migration saisonnière sont restés en ville.
Notre choix s’est donc porté sur les dimensions démographiques. Nous avons observé que dans le Secteur Informel et/ou Souterrain l’évolution de l’effectif des ménages influent sur l’Offre de Travail de leurs Chefs et souvent sur la Capacité Productive de ceux-ci.
En effet, pour accroître le pouvoir explicatif de son évolution, il faut tenir compte du contexte dans lequel les différentes catégories de Ménages utilisent leur Revenu. Même si le renouvellement de la Population Active peut constituer une Contrainte de Qualité de la Continuité de nos Estimations, nous avons gardé les Indicateurs obtenus lors de nos Enquêtes car les Comportements de Consommations sont restés les mêmes depuis les années soixante malgré l’apparition de Nouvelles Demandes comme les Appareils Electroniques et/ou Numériques, par exemple. Les Paniers de la Ménagère ont peu varié depuis plus de 50 ans.
En 2025, notre estimation est de 12 500 individus à la même époque [enfants, jeunes filles et jeunes hommes].
Cette migration urbaine est aussi à l’origine de l’augmentation des effectifs des prostituées dont l’âge moyen a baissé de manière inquiétante dans tous les quartiers des grandes villes, ceux des inactifs dans les grandes villes ont augmenté, puis celui de nouvelles activités de transports non mécanisés [vélo-taxi] et mécanisés [mototaxi] et le gonflement de l’effectifs des épiceries [quasiment à chaque maison qui se trouve au bord des rues] et des ventes à la sauvette [le long de toutes les voies y compris les voies rapides].

Conjonctures Mondiales
1 - Economique et Financière :
- les 2e et 3e trimestres 2025 sont marqués par la conjoncture internationale tachée d’incertitude induite par la politique économique et commerciale protectrice de D. TRUMP qui menacent la Croissance Mondiale mais aussi l’Economie Américaine ;
- Il nous semble peu probable que l’inflation redescende autour de 2 ou 3% puisque une hausse généralisée à l’échelle mondiale des Droit de Douanes conduira à une hausse générale du niveau des Coûts de Production et donc Prix des Biens et des Services, surtout à l’approche des Fêtes de Fin d’Année ;
- Le Froid dans les deux mois qui viennent va entraîner une hausse des Prix des Energies Fossiles [Pétrole, Gasoil, Fuel lourd, etc.].
- Une augmentation importante du prix de l’Or car les Pays cherchent à augmenter leur stocks d’or en anticipant une baisse du dollar à court et moyen termes. Par ailleurs, les Epargnants évitent aussi de détenir des monnaies [dollar US et Euro] qui fluctuent entraînant une baisse de la masse de crédit et par conséquent d’une hausse des taux d’intérêt.
2 - Politique et Sociale :
- La persistance des guerres au Proche Orient.et en Ukraine peut conduire à une hausse des vagues migratoires donc de la misère des migrants et une hausse du terrorisme international.
- Le Problème Politique français qui menace l’expulsion de beaucoup d’Africain.
Mauvaise Conjoncture Politique marquée par la grève de la population Malagasy et notamment des jeunes contre le délestage (Electricité) et les ruptures de l’approvisionnement en Eau Potable, les violences politiques, la non liberté de parole, la progression inquiétante de la Pauvreté Monétaire, l’importance du Chômage des jeunes, etc.
Selon l’INSTAT : « L’économie malgache donne des signes préoccupants de faiblesse, à en croire la dernière note de conjoncture économique publiée par la Banque centrale. Pour les six premiers mois de l’année 2025, les indicateurs confirment un essoufflement marqué de l’activité nationale, un climat peu favorable aux entreprises, une inflation persistante et des contre-performances à l’exportation. Un cocktail inquiétant qui met à mal les ambitions de relance.
Selon les résultats de l’enquête sur les conjonctures économiques (ECE) d’avril 2025, les dirigeants d’entreprises formelles estiment que leurs activités ont diminué au premier trimestre de l’année. L’Indicateur synthétique des Activités des Entreprises (IAE) affiche une dégradation de -5,1 %, venant confirmer les prévisions pessimistes annoncées lors de l’enquête précédente (-6,0 % anticipés). Ce repli de l’activité témoigne du malaise persistant dans le secteur productif, en manque de dynamisme et de visibilité, dans un environnement économique incertain. ». [Mardi 13 mai 2025, Mandimbisoa R.].
Nos enquêtes révèlent une baisse de la qualité des soins dispensés par les Institutions de Santé. Nous n’avons observées que seules les familles Pauvres fréquentent les Hôpitaux Publics. Seuls les Ménages à moyen se soignent surtout chez les Médecins Libres et/ou cliniques et ceux à hauts revenus fréquentent les meilleures Cliniques.
D’après les ménages enquêtés, la qualité des Services Publics en matière de Santé se sont dégradés depuis la fin des années quatre-vingt-dix après les séries de privatisations [exigence des Ajustements Structurels], entre autres aujourd’hui nous avons :

- une hausse de la fréquence des coupures de courant et/ou des délestages de longue durée [à partir des années 2010] ;
- une baisse de la qualité et de la quantité d’Eau Potables pour les grands Centres Urbains puisqu’il n’y a pas eu de Politiques d’Anticipation ni de pénurie ni de hausse des besoins qui riment avec la démographie galopante dans les Centres Urbains [changement climatique, qualité déplorable des réseaux de distribution, etc.] ;
- une hausse de l’Insécurité Urbaine à cause du manque de moyens [humain, matériel, financier, etc.] au sein des Unités se trouvant dans les Régions au sein des Institutions de la Sécurité Publique ;
- -etc
« Après la Pandémie COVID 19, l'Economie Malagasy continue de souffrir de l’Insuffisance de la Demande. Il est donc difficile de croire à une améliorer significative du Niveau de Vie de la population. Selon les Statistiques Officielles la Croissance Economique ne dépassera pas celle de 2024, c’est-à-dire 4,2 % ». Nos estimations confirment cette Analyse, car d’après nos calculs elle sera de 3,5% pour 2025.

Nos projections pour 2026 et 2027 seront les suivantes :
- Hypothèse pessimiste : « Environnement Internationale des Affaires peu favorable avec les Politiques Protectionnistes [hausse des droits de douanes] et une Baisse importante des Aides Publiques au Développement », l’Economie Malagasy ne croîtra que de 1,5% même si le Gouvernement Malagasy mettra en œuvre une Politique incitative permettant aux Entreprises Malagasy de pouvoir adopter des Stratégies Adaptatives.
- Hypothèse Moyenne : « si les conditions actuelles restent les mêmes », nous ne pourrons pas dépasser les 3,8% de croissance, car l’environnement international n’est pas propice à cause d’une baisse probable des aides au développement, du renvoie des migrants dans leur Pays natal [victoires électorales de l’extrême droite dans tous les Pays d’Europe], climat de menace de guerre mondiale, menace de guerre économique entre les grandes puissances économiques, etc.
- Hypothèse Optimiste : « baisse des tensions politiques et/ou économiques internationales, baisse de la corruption, etc.
« Cette dynamique devrait être portée par les Secteurs du Textile, des Mines et des Services, sera retardée par la Conjoncture Mondiale à cause des impositions de réforme sur les tarifs douaniers américains. Il sera nécessaire de mettre en place une Politique Publique de Régulation Conjoncturelle pour aider les Entreprises Exportatrices à rester Compétitives.
Ces Politiques Publiques visent notamment la Stabilité Institutionnelle afin d’éviter les Changements des Lois Sectorielles qui font fuir les Investisseurs [y compris les Investisseurs Etrangers] et puis d’améliorer la Compétitivité de nos Produits sur les Marchés Nationaux et Internationaux.
Par ailleurs, nous soulignons l’importance d’une Politique Publique de Réformes Stratégiques Spatiales au sein de la Compagnie Nationale d’Electricité, notamment par le biais de diversification des sources d’énergie, selon les potentialités en Energies Renouvelables des Régions voire des Communes
.
Ensuite, accélérer la transition numérique des moyenne et grandes entreprises pour stimuler la concurrence et favoriser l’inclusion, créer davantage d’opportunités économiques et améliorer l’accès aux services financiers, notamment pour les populations vulnérables et renforcer les finances publiques en augmentant la mobilisation des recettes fiscales et en optimisant les dépenses.
Enfin, pour stimuler la Croissance, il est essentiel de renforcer la Productivité des entreprises aussi bien Formelles qu’informelles. Il s’agit de mettre en place plusieurs types de Politiques Transversales qui vont permettre d'optimiser l’allocation des ressources vers les entreprises de service qui se travaillent au sein des Chaînes de Valeur.
- Pour cela, il est important de faciliter l’accès de ces petites et moyennes entreprises au financement soit au profit de leur adaptation soit au profit de processus d’innovation aussi bien technologique qu’organisationnel.
- Nous espérons ainsi encourager les Petites Entreprises Informelle à accroître la Productivité de leurs Facteurs de Production, Capital et Travail. Il s’agit en particulier de simplifier les démarches administratives d’obtention de financement et de subvention pour la formation de leur personnel.
Avant cette Crise, il semble que c’est l’Hypothèse Moyenne qui l’emporte puisqu’il semble que la Conjoncture Nationale restera la même dans les trois mois qui suivent, En effet, dans l’hémisphère nord – comme tous les ans - le besoin de chauffage va entraîner une hausse du prix du pétrole à l’échelle mondiale. Par ailleurs, cette croissance des prix de l’énergie va aussi résulter de l’augmentation de la demande énergétique des industries qui vont accroître leur rythme de production en vue de satisfaire la demande espérée croissante de produits pour les fêtes de fin d’année 2025.
Aujourd’hui, il semble que c’est l’hypothèse pessimiste aggravée qui menace l’Economie Malagasy pour dernier trimestre de l’année 2025. En effet, en revoyant l’évolution des paramètres de production nos calculs ont été revus à la baisse.
Si dans la semaine qui suit, il n’y a pas d’apaisement pour que les entreprises ne reprennent pas leur travail et les consommateurs si pauvres soient-ils ne pourront pas accéder aux produits qu’ils souhaitent acheter, alors nos estimations se statueront a une Croissance du PIB de – 10% pour le dernier trimestre 2025 par rapport a celui de 2024 pour la même période.
Les séquelles de la Récession pendant la période du COVID ne sont pas encore résorbés car l’économie tourne encore au ralentie malgré une hausse de la consommation en 2021 et 2022, En septembre 2024, notre estimation de la croissance du PIB a été de 3,9%.
Si avant cette crise nous avons estimé le Taux d’extrême Pauvreté à 93% de Monétairement Pauvres, c’est-à-dire avec un Revenu journalier inférieur à 40 Cents. Si la situation actuelle n’évolue pas dans le sens de l’apaisement, alors nous grignons une augmentation de ce taux d’extrême pauvreté et une diminution du Revenu Journalier Moyen. Nous soulignons que ce montant correspond au Revenu Moyen d’un ouvrier non spécialisé qui travaille dans une Entreprise Informelle, alors que celui du Propriétaire d’une telle Structure – avec l’existence du « Délestage » - varie en moyenne entre 1 et 1,5 dollar par jour. Dans ces conditions, à cette Crise, nous avons fait le calcul de la Croissance du PIB pour l’année 2025 – selon les chiffres que nous disposons aujourd’hui pour septembre 2025 et vu la situation politique actuelle - et nous sommes arrivés aux Résultats suivants [que nous devrons certainement corriger dans les semaines qui suivent] :


- Aucune confiance des Décideurs d’Entreprise, mauvaise conjoncture politique, maintien de la mauvaise gouvernance [harcèlement fiscal, corruption, etc.]
oscenario pessimiste : DPIB [2025/2025] = – 3,0 %,
- Quelques modifications : réparation partielle des dommages et rétablissement de l’Etat de Droit, etc.
oscenario moyenne : DPIB [2025/2025] = - 0,8%,
- L’Etat RECONNAIT SA RESPONSABILITE et compense TOUTES LES PERTES subies par les Entreprises par les Troubles causées par les Délestages et le non approvisionnement en Eau Potable [Sanction pour TOUS LES RESPONSABLES (décideurs politiques et financiers et complices), etc.]
oscenario optimiste : DPIB [2025/2025] = + 2,5%.
Conclusion
Comme nous l’avons dit précédemment, avec la hausse probable du Prix pétrole au niveau mondial à partir de novembre 2025 à cause du froid n’est pas une bonne chose pour Madagascar. En effet, cette hausse va aussi toucher aussi les Pays du Sud, donc Madagascar. Puisque, l’absence de Politique et l’Insuffisance de la Capacité de l’Infrastructure Pétrolière de Régulation ne nous permet pas de nous dispenser des Commandes [importations uniquement pendant les périodes où les Prix sont bas, etc.] pendant les périodes de fortes hausses sur le Marché International.
Par ailleurs, le mauvais climat politique et social induit par les revendications contre le délestage et la coupure chronique de l’approvisionnement en eau potable va empêcher les entreprises de créer suffisamment de Valeur Ajoutée durant ce dernier trimestre de l’année 2025. Les faillites dues aux vols et pillages seront à l’origine de l’apparition de Contraintes que l’Etat devrait desserrer à très court terme s’il veut que les Entreprises puissent produire de la Richesse et/ou de Créer des Emplois.
Ensuite, malgré la Volonté – non justifiable financièrement - de maintenir les Prix des Energies Fossiles durant cette période du dernier trimestre de 2025, il est probable que nous ne pourrons pas atteindre les 4%. Avec un environnement économique peu favorable où beaucoup d’entreprises informelles ont fermé à cause du délestage, notre projection nous donne une Croissance de 3,1% pour décembre 2025 qui est inférieure à celle d’aujourd’hui.
Enfin, la dynamique de Croissance repose sur la mise en œuvre de Vraies Politiques ayant pour Objectifs une série de Réformes et/ou Régulations Structurelles Essentielles pour éviter les Risques de Ralentissement à Court et Moyen Termes. Si ces dispositions – qui feront l’objet de Décisions reposant sur des Stratégies Politiques précises et des Communications Politiques appropriables par tous les Citoyens quel que soit leur niveau d’instruction et quel que soit leur Région où ils se trouvent – seront mises en œuvre avant la fin de l’année 2025, on peut espérer une vraie reprise économique a partir de 2027.
En bref, quelques LES POINTS saillants
[avant manifestations]
Il semble que c’est l’hypothèse moyenne qui l’emporte puisqu’il est impensable que … la conjoncture nationale puisse changer dans les trois derniers mois de cette année. Par ailleurs, le prix du pétrole va entamer sa période de hausse à l’approche de l’hiver dans l’hémisphère nord. Il en est de même de la hausse du Taux de Change puisque c’est à partir du mois d’octobre que les Pays comme Madagascar vont importer les Biens qui vont servir pour passer de joyeuses fêtes de fin d’année. Et cela ne changera pas même si c’est à cette période que nous allons exporter nos litchis

Sur le plan Structurel, la Productivité de nos Facteurs [Travail, Capital et Ressources Naturelles] demeure faible à cause d’un manque de Politique qui permettrait aux Petites et Moyennes Entreprises [formelles et/ou informelles] d’être Performantes sur le Marchés aussi bien Nationaux qu’Internationaux pour créer de la richesse [Valeurs Ajoutées]. Par ailleurs, ce manque additionné à la Pauvreté Monétaire des Ménages ne leur permette pas de créer des Emplois.
Dans ces conditions, il est essentiel d’élaborer des Politiques Publiques relatives à la Hausse de la Productivité de plusieurs Secteurs d’Activité dynamiques qui pourraient aider le Pays à renouer avec une Croissance Economique forte [au-delà des 10%].
- Pour cela il faudra élaborer plusieurs Politiques [Conjoncturelles et Structurelles] qui vont réformer tout le Système de Production National qui vont non seulement accroître le PIB mais aussi créer un Climat d’Investissement qui rassurerait les Acteurs du monde des Affaires où les Investisseurs Nationaux et Etrangers puissent placer leurs Capitaux pour soit entamer soit entrer dans un processus d’une série d’Innovations Technologiques et/ou Organisationnelle pour combler ce Gap de Productivité qui sépare les Entreprises Malagasy de leurs Consœurs Etrangères si l’on compare leur Compétitivité sur les Marchés des Biens et Services Internationaux.
En particulier, donner les Moyens Financiers et Institutionnels aux Chambres de Commerce et de l’Industrie de Madagascar pour qu’elles puissent Animer le monde des Petites et Moyennes Entreprises pour que les Entrepreneurs s’insèrent dans le Secteur Formel pour une meilleure Bancarisation de l’Economie d’une part et pour une meilleure Intégration des Petits Commerces dans les Chaînes de Valeur Industrielles.